Massifs naturels
La spécificité du sol calcaire des massifs de Châteaubourg, Crussol et Soyons de retenir facilement la chaleur, ajoutée aux conditions climatiques du site, permettent l'implantation d'un grand nombre d'espèces animales et végétales méditerranéennes qui confère à ce territoire un intérêt en tant que réservoir d'une grande biodiversité.
Patrimoine végétal
Nées de la conjonction des conditions climatiques et géologiques, et de pratiques agricoles traditionnelles (pâturage, fauche…), les pelouses sèches constituent un habitat idéal pour de nombreuses espèces rares. Les orchidées (plus de 40 espèces répertoriées) sont les plus spectaculaires et certaines sont protégées comme l’ophrys de la Drôme, l’orchis à odeur de vanille ou l’orchis à trois dents. La plupart de ces orchidées fleurissent entre avril et juin, c'est alors le moment de les observer lorsque vous flânez sur les massifs.
La chênaie verte développée seulement depuis le début du XXe siècle, couvre aujourd’hui une grande partie du massif. Ces boisements peu exploités abritent de nombreux insectes coléoptères qui se nourrissent de bois mort comme le lucane cerf-volant ou le grand capricorne.
Faune exceptionnelle
Ces milieux sont peuplés par une faune multiple et variée, constituée de reptiles dont le plus grand lézard d’Europe : le lézard ocellé ; de chauves-souris avec entre autres le molosse de Cestoni et d’oiseaux dont le hibou grand-duc (rapace nocturne le plus grand d’Europe) et le merle bleu.
Trésors géologiques
Creusées dans les calcaires argileux des massifs, un ensemble exceptionnel de cavités forment des réseaux complexes où alternent des cheminées et des galeries colmatées. Toutes les grottes ont fait l’objet de plusieurs opérations archéologiques. Actuellement, une grotte préhistorique (la grotte de Néron) et une grotte à concrétions (le Trou du Renard) sont ouvertes au public sur le site archéologique de Soyons.